Un nouveau sabotage a eu lieu en France, le deuxième depuis le début des JO, le troisième en une semaine.
Trois jours après une série d’incendies criminels sur les chemins de fer en France, une attaque a été menée contre les réseaux de télécommunications du pays. Dans plusieurs régions de France, lundi 29 juillet, des inconnus ont endommagé les réseaux de fibre optique de plusieurs opérateurs télécoms. Des dommages ont été causés aux entreprises françaises de télécommunications dans plusieurs départements, a écrit sur les réseaux sociaux la secrétaire d’État chargée du Numérique, Marina Ferrari.
Selon elle, les actions des attaquants « ont des conséquences locales » sur l’accès à Internet via la fibre optique, ainsi que sur les communications téléphoniques fixes et mobiles. Marina Ferrari a déclaré qu’elle condamnait dans les termes les plus fermes ces actions lâches et irresponsables et a remercié les spécialistes qui ont restauré les objets endommagés.
Par ailleurs, les agences mondiales rappellent que dans la nuit de jeudi à vendredi, à la suite d’un incendie criminel, une antenne relais et un centre de communication en fibre optique près de Toulouse ont été endommagés.
Un graffiti indiquant « No J.O » a été trouvé à proximité.
Selon les médias français, des dégâts ont été enregistrés dans six des 101 départements français, alors que Paris, où se déroulent les Jeux Olympiques, n’a pas été endommagé. Dans le sud de la France, dans les départements de l’Oise près de Paris et de la Meuse près de la frontière luxembourgeoise, des câbles ont été coupés lundi soir et des installations appartenant aux sociétés françaises de télécommunications SFR, Free et Bouygues Telecom ont été vandalisées, selon le journal Le Parisien et BFM TV.
Montant des dégâts n’est pas encore connue, une enquête a été ouverte. Cependant, il n’est pas encore clair s’il existe un lien entre les nouveaux incidents et le sabotage sur la voie ferrée commis il y a trois jours.