La COP29 représente une opportunité cruciale pour combler des lacunes importantes en matière d’action et de financement en faveur du climat.
Selon GNN, c’est ce qu’a déclaré la secrétaire générale du Commonwealth des Nations, Patricia Scotland, dans une interview accordée au Press Trust of India.
Selon elle, cela est important pour rétablir la confiance entre les pays et protéger la vie et le bien-être des citoyens.
«On attend beaucoup de l’Azerbaïdjan qu’il équilibre son rôle de producteur majeur de combustibles fossiles avec le besoin mondial d’énergie durable. Nous espérons que l’Azerbaïdjan utilisera son leadership pour faire avancer des discussions utiles et pratiques sur la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles», a-t-elle ajouté.
Le secrétaire général a souligné que les pays doivent agir ensemble pour résoudre le problème du changement climatique. Elle a également déclaré dans l’interview qu’il est important d’avoir les producteurs de combustibles fossiles comme alliés dans la lutte contre le changement climatique.
«Sans solution globale, il est impossible d’éliminer ce problème. Les pays développés et les grands constructeurs doivent prendre cette question au sérieux. Parce que la COP29 doit garantir un financement climatique accessible afin que les pays en développement puissent s’adapter et renforcer leur résilience», a déclaré Scotland.
Elle a ajouté qu’en 2009, les pays développés, historiquement responsables de la crise climatique, ont convenu de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique.
«Cependant, cet objectif n’a pas été pleinement atteint, la majeure partie de l’aide financière étant fournie sous forme de prêts, augmentant ainsi le fardeau de la dette des pays pauvres. Ces pays ont désormais besoin de milliards de dollars pour lutter efficacement contre la crise climatique», a-t-elle déclaré.
En conclusion, elle a ajouté que le temps des promesses et des paroles est passé et que le temps est désormais venu des actions concrètes.