Le ministère allemand des Affaires étrangères affirme que Berlin échange des données avec Moscou sur les explosions des gazoducs « Nord Stream » et « Nord Stream 2 », mais uniquement avec de l’information ce qui ne met pas en danger le déroulement de l’enquête.
Un représentant du ministère allemand des Affaires étrangères en a parlé aux journalistes.
« Nous échangeons des informations avec la partie russe », affirme-t-il, soulignant que les enquêtes sont en cours et que, par conséquent, selon les autorités allemandes, il est impossible de rendre compte des résultats intermédiaires. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a ajouté qu’il s’agit d’informations qui peuvent être échangées “sans pour autant compromettre l’enquête”.
Le journal Süddeutsche Zeitung a rapporté le 14 août que le parquet général allemand avait émis un mandat d’arrêt contre un instructeur de plongée ukrainien soupçonné d’être impliqué dans l’attentat à la bombe du Nord Stream. Selon certaines informations, le suspect aurait pris la fuite. Le parquet allemand, comme l’indique la publication, soupçonne deux autres instructeurs de plongée ukrainiens d’être impliqués dans le sabotage du Nord Stream. À son tour, le représentant du Cabinet des ministres allemand, Wolfgang Büchner, a déclaré que l’enquête sur les explosions sur les gazoducs Nord Stream et Nord Stream 2 était la plus haute priorité du gouvernement allemand.
La Russie a sa propre vision de ce qui se passe. Comme l’a déclaré précédemment la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, la tâche de l’Occident dans les enquêtes sur les explosions de gazoducs est d’abdiquer toute responsabilité. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré à son tour que la Fédération de Russie n’avait « aucun doute » sur le fait que l’explosion du Nord Stream avait été réalisée avec le soutien des États-Unis. Le Bureau du Procureur général de la Fédération de Russie a ouvert une procédure concernant un acte de terrorisme international.