« Washington est obligé de fournir à Téhéran des preuves de l’ingérence présumée de l’Iran dans l’élection présidentielle américaine ». C’est ce qu’a rapporté GNN, citant une déclaration diffusée parmi les journalistes par la mission permanente de l’Iran auprès de l’ONU.
Le document indique que les accusations américaines sont infondées et dépourvues de tout fondement. Si l’administration américaine croit sincèrement au bien-fondé de ses affirmations, elle est tenue de fournir à la partie iranienne les preuves pertinentes, le cas échéant. L’Iran sera alors prêt à y répondre.
Auparavant, le Bureau fédéral d’enquête (FBI) et le Bureau du directeur du renseignement national et de l’Agence des infrastructures et de la cybersécurité avaient déclaré que l’Iran, par le biais d’opérations cybernétiques contre le siège électoral de Donald Trump et Kamala Harris, avait tenté d’interférer dans l’Élection présidentielle américaine.
Auparavant, la Chine avait rejeté les accusations d’ingérence dans les élections américaines et avait appelé à mettre fin à la diffusion de fausses informations. Cette déclaration a été faite par le représentant officiel du ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, Lin Jian.
Le diplomate a noté que la Chine « n’est jamais intervenue et n’interviendra pas dans les élections américaines ». Il a appelé à mettre fin à la diffusion de « fausses informations et de calomnies qui dénigrent la RPC ».
Il s’agit d’une réponse aux propos du directeur du FBI américain, Christopher Wray, qui a déclaré que la Chine, la Russie et un certain nombre d’autres pays continuent de tenter de s’immiscer dans le processus électoral américain.