Après la conclusion des Jeux olympiques d’été de 2024, Paris tourne son attention vers le prochain événement sportif de l’été : les Jeux Paralympiques, qui se dérouleront du 28 août au 8 septembre. La capitale se prépare à accueillir jusqu’à 4 400 athlètes paralympiques qui concourront dans 23 disciplines différentes.
Les organisateurs profitent de l’accalmie post-olympique pour préparer les sites pour des événements allant du rugby en fauteuil roulant au para athlétisme.
Le président de Paris 2024, Tony Estanguet, maintient son enthousiasme pour les Jeux olympiques d’été et est prêt à tout pour promouvoir les para sports et faire la lumière sur les discriminations envers les personnes handicapées.
« Nous voulons voir comment, à notre niveau et avec humilité, nous pouvons contribuer à changer cette vision du handicap », a-t-il déclaré depuis le village britannique de Stoke Mandeville, d’où la flamme paralympique a commencé son voyage vers Paris.
Selon les organisateurs, la plupart des places olympiques serviront de sites pour les Jeux Paralympiques. Ainsi, des compétitions para équestres auront lieu au château de Versailles, des compétitions d’escrime en fauteuil roulant auront lieu au Grand Palais et du football pour joueurs malvoyants sera organisé sur la terraine sous la Tour Eiffel, où se jouait le beachvolley.
La sécurité sera également assurée : des policiers armés patrouilleront dans les quartiers clés de Paris. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le déploiement de 25 000 forces de sécurité pour la durée des Jeux Paralympiques.
Les organisateurs promettent un spectacle grandiose lors de la cérémonie d’ouverture, où se rassembleront des milliers d’athlètes et des dizaines de milliers de spectateurs.
« Ces Jeux Paralympiques doivent être au service d’une réflexion collective, dans l’espoir que les gens aient un regard plus bienveillant sur le handicap, qui reste la première cause de discrimination en France. Nous voulons voir comment, à notre échelle et avec humilité, nous pouvons contribuer à faire évoluer ce regard sur le handicap », – a déclaré Tony Estanguet.