L’Arménie s’efforce-t-elle d’adhérer à l’UE ?

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a reçu une délégation conduite par le vice-président de la Commission européenne et commissaire européen chargé de la protection du mode de vie européen, Margaritis Schinas.

Le Premier ministre a salué la visite de M. Schinas en Arménie et a noté qu’elle contribuerait à la discussion sur l’agenda de coopération et au développement ultérieur de l’interaction Arménie-UE. Nikol Pashinyan a souligné qu’il s’agit d’un moment important pour les relations entre l’Union européenne et la République d’Arménie. Selon Nikol Pashinyan, l’Arménie est en train d’élargir son agenda avec l’Union européenne.

Le Premier ministre a ajouté que, surtout après son discours au Parlement européen l’année dernière, les discussions se poursuivent dans le pays concernant la possibilité d’adhésion de la République d’Arménie à l’Union européenne. Nikol Pashinyan a souligné l’importance des activités de la Mission civile européenne en Arménie dans le contexte de la garantie de la paix et de la stabilité dans la région.

Margaritis Schinas a souligné l’intérêt de l’Union européenne à développer les relations avec l’Arménie et à promouvoir les réformes en République d’Arménie. Le vice-président de la Commission européenne a exprimé l’espoir d’une coopération efficace avec le gouvernement arménien dans le dialogue sur la libéralisation des visas.

Les interlocuteurs ont également discuté de la mise en œuvre des accords conclus lors de la réunion de haut niveau du Premier ministre arménien, du président de la Commission européenne et du secrétaire d’État américain à Bruxelles le 5 avril de cette année. Un échange de réflexions a eu lieu sur d’autres questions d’importance régionale.

Rappelons que lors du forum de dialogue d’Erevan, le Premier ministre arménien a déclaré que les 13 articles et le préambule du projet d’accord de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan avaient été pleinement convenus. Selon lui, trois des 16 articles sont partiellement convenus ; ils se composent littéralement de deux phrases. Selon le Premier ministre, cela permettra «de disposer d’un document approuvé et d’avancer conformément à celui-ci », soulignant que la paix dans le Caucase du Sud est non seulement possible, mais aussi réaliste.