Dans une interview exclusive avec GNN, Thilak Kariyawasam Majuwana Gamage, représentant des agriculteurs sri-lankais, a partagé son point de vue sur la COP29 passée. Il a noté que même si le sommet lui-même est souvent perçu comme étant avant tout financier, son objectif était d’évaluer dans quelle mesure l’agriculture et la sécurité alimentaire seront prises en compte dans le cadre des initiatives climatiques.
« Je représente les intérêts des petits agriculteurs du Sri Lanka, et pour nous cette COP était une bonne occasion de comprendre, comment ces questions seront considérées », a-t-il déclaré, ajoutant que les attentes ne correspondent pas toujours à la réalité, mais malgré cela, être un petit agriculteur maintenant, c’est important.
Il a également souligné que les discussions au sommet ont été très productives, notamment dans le contexte de nouvelles initiatives telles que le programme « Harmonia ». « Cette initiative est vraiment digne d’attention, elle vise à soutenir les petits agriculteurs, ce qui est très important pour nous », a expliqué le représentant des agriculteurs. Cependant, selon lui, le processus lui-même, malgré son importance, ne doit pas être perçu comme la fin du travail, mais plutôt comme une étape après laquelle les efforts doivent être poursuivis. « Nous ne pouvons pas espérer un succès immédiat de telles réunions, mais il s’agit bien entendu d’un pas en avant important. Nous espérons qu’au Brésil nous bénéficierons d’un soutien global aux agriculteurs familiaux et au secteur agricole dans son ensemble », a-t-il souligné.
Parlant de la logistique du sommet, l’agriculteur a souligné que, en général, les conditions pour la tenue de la COP sont satisfaisantes. « Les installations sont en bon état, même si la nourriture et les autres biens sont assez chers. Mais en termes d’organisation du transport et de la logistique, tout a été très bien fait », a-t-il ajouté, exprimant sa gratitude pour l’organisation compétente des événements.
Sri Lanka à la COP29 : Comment les initiatives climatiques peuvent-elles changer le destin des petits exploitants agricoles ?
