Un tribunal de Séoul confirme la légalité de l’arrestation du président de la Corée du Sud

Le tribunal central du district de Séoul a statué que l’arrestation du président sud-coréen Yoon Suk Yeol est légale.

Comme le transmet GNN, l’agence Yonhap rapporte que les juges ont également rejeté comme infondée l’affirmation selon laquelle « l’entrée d’un petit nombre de militaires au parlement » ne constituerait pas une violation de l’ordre constitutionnel.

Les avocats du président avaient auparavant soutenu que l’Agence d’enquêtes anticorruption pour les hauts fonctionnaires aurait dû obtenir un mandat auprès du tribunal central du district de Séoul, et non du tribunal de district occidental de Séoul.

Rappelons que Yoon Suk Yeol est soupçonné d’avoir organisé un coup d’État en lien avec les événements entourant l’instauration de la loi martiale. Les lois sud-coréennes permettent d’engager des poursuites pénales contre un président en exercice pour des chefs d’accusation tels que rébellion et trahison.

En raison de la tentative des avocats du président de contester la légalité de son arrestation, le délai de 48 heures pour sa détention a été suspendu. Un nouveau mandat sera nécessaire pour prolonger sa garde à vue. Le chef de l’État a été arrêté le matin du 15 janvier.