Le 17 janvier, un procès public a débuté concernant une affaire pénale liée à des crimes contre la paix et l’humanité, des crimes de guerre, y compris la conduite d’une guerre agressive, un génocide, le déplacement forcé de populations, des persécutions, des actes de torture, des pillages militaires et d’autres actes illégaux commis à l’encontre de l’Azerbaïdjan et de son peuple. Ces crimes ont été perpétrés par l’État arménien et ses forces armées, ainsi que par la soi-disant « République du Haut-Karabakh », créée illégalement par l’Arménie sur les territoires occupés de l’Azerbaïdjan, et ses formations armées illégales.
Ce processus vise principalement à confirmer juridiquement la responsabilité de l’Arménie en tant qu’État occupant et agresseur, ainsi qu’à établir ses autres actes illégaux.
En tant que procureurs d’État au tribunal, six employés du bureau du procureur ont participé, et en tant que victime au nom de l’État d’Azerbaïdjan, le chef du Bureau du Cabinet des Ministres, Rufat Mammadov.
Il a été souligné que plus de 531 000 victimes et leurs représentants sont impliqués dans cette affaire pénale.
Le juge a indiqué que les droits et obligations des accusés leur ont été expliqués en arménien. En outre, ces droits et obligations leur ont été rappelés lors de l’audience.
Il convient de rappeler qu’en ce qui concerne 15 personnes accusées de crimes commis par la République d’Arménie et ses forces armées, y compris la « République du Haut-Karabakh » illégalement créée par l’Arménie et ses formations armées illégales, à savoir : Aroutiounian Araïk Vladimir, Goukassian Arkadi Arshavir, Saakyan Bako Saaki, Ishkhanyan David Roubeni, Manoukian David Azatini, Babayan David Klimi, Mnatsakanyan Levon Genrikhovich, Beglaryan Vassili Ivani, Ghazaryan Eric Roberti, Allahverdyan David Nelsoni, Stepanyan Gourgen Ghomeri, Balayan Levon Romiki, Babayan Madat Arakelovich, Martirosyan Garik Grigori, Pashayian Melikset Vladimir, des accusations ont été portées contre eux sur la base des articles 100 (planification, préparation, déclenchement ou conduite d’une guerre d’agression), 102 (attaque contre des personnes ou des institutions bénéficiant d’une protection internationale), 103 (génocide), 105 (extermination de la population), 106 (esclavage), 107 (déportation ou déplacement forcé de la population), 109 (persécution), 110 (détention forcée de personnes), 112 (privation de liberté en violation des normes du droit international), 113 (torture), 114 (mercenariat), 115 (violation des lois et coutumes de la guerre), 116 (violation des normes du droit humanitaire international pendant les conflits armés), 118 (pillage militaire), 120 (meurtre intentionnel), 192 (entrepreneuriat illégal), 214 (terrorisme), 214-1 (financement du terrorisme), 218 (organisation d’une communauté criminelle (organisation criminelle)), 228 (acquisition, transmission, vente, stockage, transport ou port illégal d’armes, de pièces détachées, de munitions, d’explosifs et de dispositifs explosifs), 270-1 (actes créant une menace pour la sécurité aérienne), 277 (Attentat à la vie d’un responsable gouvernemental ou public), 278 (prise de pouvoir par la force ou maintien forcé du pouvoir, modification violente du système constitutionnel de l’État), 279 (création de formations armées ou de groupes non prévus par la législation) et d’autres articles du Code pénal de l’Azerbaïdjan.
Ensuite, une audience préparatoire a eu lieu dans le cadre du procès du citoyen arménien Ruben Vardanyan, accusé des articles concernant l’application de la torture, le mercenariat, la violation des lois et coutumes de la guerre, le financement du terrorisme et d’autres articles du Code pénal de la République d’Azerbaïdjan.
Lors de l’audience préliminaire publique, tenue dans le bâtiment administratif du tribunal militaire de Bakou dans le complexe judiciaire de Bakou avec la même composition de juges, les informations personnelles de Ruben Vardanyan ont été précisées.
Rappelons que Ruben Vardanyan est accusé d’avoir commis des actes prévus par les articles 100 (planification, préparation, déclenchement ou conduite d’une guerre agressive), 107 (déportation ou déplacement forcé de la population), 109 (persécution), 112 (privation de liberté en violation des normes du droit international), 113 (application de la torture), 114 (mercenariat), 115 (violation des lois et coutumes de la guerre), 116 (violation des normes du droit international humanitaire en période de conflits armés), 214 (terrorisme), 214-1 (financement du terrorisme) du Code pénal de la République d’Azerbaïdjan.
En outre, il est accusé d’avoir commis des actes prévus par les articles 218 (organisation d’une communauté criminelle (organisation criminelle)), 228 (acquisition, transfert, vente, possession, transport ou port illégaux d’armes, de pièces détachées, de munitions, d’explosifs et d’engins explosifs), 270-1 (actes mettant en danger la sécurité aérienne), 278 (prise de pouvoir violente ou maintien violent du pouvoir, modification violente de l’ordre constitutionnel de l’État), 279 (création de formations ou groupes armés non prévus par la législation), 318 (traversée illégale de la frontière d’État de la République d’Azerbaïdjan) et d’autres articles de ce code.
L’audience préparatoire du tribunal se poursuivra le 27 janvier.