Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a commenté les récentes déclarations critiques du président des États-Unis, Donald Trump, à l’égard de son homologue ukrainien, Vladimir Zelensky.
Il en a parlé dans une interview avec la journaliste Catherine Herridge, publiée par le service de presse du Département d’État américain, rapporte GNN.
Rubio a été interrogé sur ce qu’il pensait lorsque Trump a qualifié Zelensky de « dictateur sans élections ».
En réponse, il a déclaré que « le président Trump est très contrarié à cause du président Zelensky », notamment en raison de l’absence de gratitude pour l’aide américaine et du refus de signer un accord sur les ressources minérales ukrainiennes.
« Nous avons eu une conversation avec le président Zelensky. Nous avons discuté de cette question des droits sur les ressources minérales et leur avons expliqué : « Écoutez, nous voulons être en partenariat avec vous, non pas parce que nous essayons de voler votre pays, mais parce que nous pensons que c’est une garantie de sécurité » », a déclaré le secrétaire d’État.
Selon lui, Zelensky a exprimé son désir de conclure cet accord, mais a ajouté qu’il « fallait passer par le processus législatif ».
« Deux jours plus tard, j’ai lu que Zelensky avait déclaré : « J’ai rejeté l’accord, je leur ai dit que hors de question, nous ne ferons pas cela ». Mais lors de cette rencontre, ce n’était pas du tout le cas. C’est pourquoi on commence à être contrarié quand quelqu’un dit cela » », a ajouté Rubio.
Il a souligné qu’il aimerait voir « un certain niveau de gratitude » pour les efforts des États-Unis.
« Mais voyez-vous, comment Zelensky accuse le président de vivre dans un monde de désinformation, c’est très, très contre-productif », a déclaré Rubio.
Il est également convaincu que Trump est prêt à travailler pour parvenir à la paix, « parce qu’il se soucie du sort de l’Ukraine ».
« Et il espère que Zelensky sera un partenaire dans ce domaine, et non quelqu’un qui fait des messages de rétorsion en essayant de nous embrouiller. Cela ne sera pas productif », a conclu Rubio.
Rappelons que, selon les médias, l’administration de Donald Trump avait initialement proposé à l’Ukraine de céder 50 % de la propriété des ressources minérales rares du pays aux États-Unis, mais le président Vladimir Zelensky a refusé de signer le document.
Il a récemment été révélé que les États-Unis ont remis à l’Ukraine une nouvelle version de l’accord sur l’exploitation des ressources minérales, qui prend en compte certaines remarques de Kiev et a plus de chances d’être conclu.
