À l’ONU, on a célébré le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale

À l’occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, une séance commémorative a eu lieu à l’Assemblée générale de l’ONU, en hommage à toutes les victimes de ce conflit.

Comme le rapporte GNN, lors de cette réunion, l’ambassadeur d’Azerbaïdjan auprès de l’ONU, Tofig Mousaïev, est intervenu en soulignant l’importance de cet événement historique pour l’humanité.

« Cette guerre a causé d’immenses souffrances à l’humanité, des millions de vies ont été perdues, des villes ont été détruites. En Azerbaïdjan, dont la population comptait alors seulement 3,4 millions d’habitants, environ 700 000 personnes ont été envoyées au front, plus de la moitié d’entre elles ont perdu la vie. La victoire a été rendue possible grâce à la détermination et à l’engagement non seulement sur les champs de bataille, mais aussi à l’arrière. Les pétroliers de Bakou ont fourni une grande partie des besoins de l’armée en produits pétroliers, et plus de 130 types de matériel militaire et d’armements ont été produits dans le pays. À l’hôpital militaire n°41 de Bakou, plus de 440 000 blessés ont reçu des soins médicaux », a rappelé M. Mousaïev.

L’ambassadeur a également souligné que les leçons de la guerre ont conduit à la création de l’ONU et au développement du droit international en matière de droits de l’homme et de droit humanitaire : « La création de tribunaux multilatéraux pour enquêter sur les crimes de guerre a montré à quel point la justice peut être puissante lorsque celle-ci est soutenue par la volonté politique. »

En conclusion, M. Mousaïev a mis l’accent sur l’importance d’éviter la sélectivité et les doubles standards à une époque où le droit international est violé, où d’anciens conflits ressurgissent et où de nouvelles guerres éclatent : « En matière de maintien de la paix et de la sécurité, de respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États, de promotion des droits de l’homme et de la justice, des approches principielles doivent être prises comme base ».

Il convient de noter que cette séance spéciale a été organisée conformément à la résolution adoptée en mars 2025. Selon cette résolution, une séance solennelle commémorative des victimes de la Seconde Guerre mondiale doit avoir lieu chaque année dans la deuxième semaine de mai 2025, puis tous les cinq ans.