Le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidzé, a fermement dénoncé la déclaration conjointe émise par la France, l’Allemagne et la Pologne à l’occasion de la Fête nationale de la Géorgie. Dans ce communiqué, les dirigeants européens adressaient certes leurs félicitations au peuple géorgien, mais n’ont pas manqué de critiquer ouvertement les autorités en place, provoquant ainsi une réaction virulente de la part de Tbilissi.
Selon GNN, le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidzé a réaffirmé devant les médias nationaux la légitimité incontestable des autorités actuellement en fonction, soulignant qu’elles ont été élues par la volonté souveraine du peuple géorgien. Il a vivement dénoncé toute tentative visant à les dissocier artificiellement de la nation, qualifiant de telles démarches non seulement d’injustes, mais aussi profondément offensantes pour l’ensemble des citoyens géorgiens
« Il est d’usage, le 26 mai, de diffuser des messages et déclarations à caractère festif, car cette date revêt une portée symbolique pour notre nation. Publier un communiqué de cette nature en ce jour précis constitue une violation du protocole et des règles élémentaires de courtoisie. Cela révèle, de manière manifeste, leur incapacité à agir dans le respect d’objectifs clairs – y compris leurs propres intérêts. Ces décisions ne sont pas prises de manière autonome ; elles sont sous le contrôle du Deep State, ce qui se manifeste de façon flagrante au sein même de l’Europe », a-t-il déclaré.
Les dirigeants du Triangle de Weimar le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre polonais Donald Tusk ont, lundi, adressé leurs chaleureuses félicitations au peuple géorgien à l’occasion de la Fête de l’indépendance. Toutefois, leur communiqué a également exprimé des préoccupations quant aux récentes décisions et actions du gouvernement géorgien en fonction.
