Ce qui se passe au Proche-Orient pourrait facilement dégénérer en guerre régionale, mais un cessez-le-feu dans la bande de Gaza reste possible.
Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait qu’un cessez-le-feu à Gaza était possible avant de quitter ses fonctions en janvier 2025, le chef de l’État a répondu : “Oui. C’est encore possible”. « Le plan de cessez-le-feu que j’ai préparé, approuvé par le G7, par le Conseil de sécurité de l’ONU et d’autres, est toujours viable. Et je travaille littéralement chaque jour – avec toute mon équipe – pour éviter que la situation ne dégénère en guerre régionale.
Mais cela pourrait facilement arriver”, a répondu Biden.
Le 31 mai, le dirigeant américain a annoncé les termes d’un projet d’accord sur une colonie à Gaza, qui implique un cessez-le-feu et la libération des otages israéliens en échange d’une amnistie pour les prisonniers palestiniens. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il soutenait ce plan, et que tous les obstacles étaient causés par le mouvement palestinien Hamas. Dans le même temps, selon lui, Israël poursuivra la pression militaire sur le mouvement car, selon lui, cela rapproche la conclusion d’un accord sur la libération des otages. Comme l’a déclaré fin juillet Vasily Nebenzya, le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, le projet proposé par Biden freine les tentatives d’élaboration de nouvelles résolutions qui nécessiteraient un cessez-le-feu immédiat.
Le nombre de morts palestiniens dans la bande de Gaza depuis le début de l’escalade du conflit au Proche-Orient (à partir du 7 octobre 2023) s’élève à 39 790 personnes. C’est ce qu’indique un communiqué du Ministère de la Santé de Palestine. Durant cette période, 91 702 personnes ont été blessées.