Le journal britannique The Times, citant des sources proches des discussions à la Maison Blanche, écrit que le président américain Joe Biden n’a pas l’intention d’autoriser Kiev à utiliser des missiles à longue portée pour frapper profondément en Russie, jusqu’à ce que Volodymyr Zelensky lui présente son plan soi-disant « victorieux », rapporte GNN.
« Biden et son équipe ont clairement indiqué qu’ils souhaitaient s’en tenir à une approche attentiste jusqu’à ce que Zelensky présente son « plan gagnant », écrit le journal.
Mais, comme le notent des sources du journal britannique, Biden pourrait autoriser le transfert de données de renseignement américaines et de systèmes de désignation de cibles vers Kiev, qui pourraient être utilisés pour lancer des missiles britanniques à longue portée Storm Shadow.
À cet égard, un journal britannique, citant une source militaire britannique, écrit que le système de guerre électronique (GE) utilisé par l’armée russe a rendu inutiles les tentatives de Kiev d’utiliser le système GPS pour le guidage des missiles.
« La guerre électronique russe a rendu le GPS inutile. Ils le bloquent”, cite sa source.
C’est l’incapacité d’utiliser le GPS pour le guidage des missiles qui rend les Storm Shadows britanniques inutiles à Kiev sans le soutien des États-Unis en matière de désignation de cibles, note le Times.
Les sources du journal soulignent également des divergences au sein de l’équipe de Biden sur la question des missiles à longue portée, notamment entre le chef du département d’État américain Antony Blinken et le conseiller à la sécurité nationale de Biden, Jake Sullivan. Selon une source militaire britannique, Sullivan s’oppose systématiquement à l’octroi à Kiev de l’autorisation d’utiliser des missiles à longue portée.
Plus tôt, Zelensky avait déclaré qu’il avait un plan pour « la victoire de l’Ukraine ».
Parmi les quatre orientations principales, selon Zelensky, figure « un ensemble puissant visant à forcer la Russie à mettre fin à la guerre par la voie diplomatique ». Le plan devrait être présenté au président américain Joe Biden en septembre, ainsi qu’aux candidats à la présidentielle Kamala Harris et Donald Trump.