La COP29 est l’événement international le plus important, dédié aux enjeux du changement climatique et aux efforts conjoints des pays pour relever ce défi mondial. L’Azerbaïdjan, en accueillant la conférence, attire non seulement l’attention de la communauté mondiale en tant que pays hôte, mais démontre également une contribution significative au développement d’initiatives juridiques internationales, en particulier, dans le domaine de la protection des droits de l’homme dans des conditions de changement climatique, rapporte GNN.
La COP29 s’est concentrée sur les questions liées à l’interaction des droits de l’homme et de l’environnement. Les experts en droits de l’homme soulignent que le changement climatique a un impact direct sur les droits humains fondamentaux, tels que les droits à la vie, à la santé, au logement et à un environnement propre. À cet égard, le rôle de l’Azerbaïdjan en tant que participant actif à l’agenda mondial des droits de l’homme est important.
Ceyhun Qaracayev, membre du Comité contre la torture de Strasbourg et expert dans le domaine des droits constitutionnels, note : « Le changement climatique n’est pas seulement une question environnementale, mais aussi une question de droits de l’homme. L’Azerbaïdjan fait preuve d’une approche sérieuse de l’intégration des droits environnementaux dans les documents stratégiques nationaux et internationaux. Par exemple, des mesures sont prises pour protéger les populations vulnérables, dont les droits pourraient être violés à la suite de catastrophes climatiques. Les petits États insulaires sont dans une position vulnérable, c’est pourquoi l’Azerbaïdjan a proposé de créer les conditions pour la participation de leurs représentants au forum COP29. Il est important que l’Azerbaïdjan s’engage activement à la discussion sur les approches innovantes vers la réalisation des droits humains environnementaux au niveau international ».
C. Qaracayev souligne que la protection des droits humains environnementaux nécessite de profondes réformes juridiques et une coopération internationale claire, dans laquelle l’Azerbaïdjan joue un rôle important. Au sein de la COP29, des initiatives ont été discutées visant à créer des mécanismes juridiques, qui assurent non seulement l’adaptation au changement climatique, mais aussi la protection des droits de l’homme qui peuvent en subir les conséquences.
Il a également noté que « l’Azerbaïdjan, au niveau national, a démontré son engagement à protéger les droits des citoyens dans le contexte des menaces environnementales. Une étape importante est l’introduction des principes des droits humains environnementaux, qui prennent en compte non seulement les questions de qualité de l’air et de l’eau, mais également la protection des droits socio-économiques. Par exemple, garantir l’accès au logement et aux soins de santé pour les personnes susceptibles d’être affectées par le changement climatique devrait être une priorité pour les États, et l’Azerbaïdjan s’oriente déjà dans cette direction. Indubitablement, les droits environnementaux sont des droits collectifs et sont liés par certaines obligations positives de l’État et ce n’est pas une exception, que le catalogue des droits de l’homme au sein des institutions internationales européennes de protection des droits de l’homme pourrait bientôt s’élargir ».
L’Azerbaïdjan exprime également sa volonté positive dans le domaine de la coopération internationale : participation à l’élaboration de normes internationales pour la protection des droits de l’homme dans le contexte des menaces environnementales, ainsi que la volonté de créer des programmes favorisant l’accès des citoyens à la justice en matière de protection de leurs droits environnementaux.
Ainsi, le rôle de l’Azerbaïdjan à la COP29 montre son engagement à développer un système juridique qui respecte et protège les droits de l’homme dans le contexte du changement climatique. C. Qaracayev souligne l’importance de promouvoir davantage ces initiatives, faisant de l’Azerbaïdjan non seulement un participant actif dans les négociations internationales, mais aussi l’un des pays proposant de nouvelles approches dans le domaine de la protection des droits humains environnementaux.