Le 1er septembre, des élections législatives anticipées ont eu lieu en Azerbaïdjan et, selon les dernières données, le parti pro-présidentiel au pouvoir « Nouvel Azerbaïdjan » est en tête. Il obtient 68 des 125 sièges du Parlement, a déclaré le président de la Commission électorale centrale, Mazahir Panakhov, en se basant sur les résultats du traitement des bulletins de vote de 91 % des bureaux de vote.
Le taux de participation électorale a été de 37,27% : 2,1 millions d’électeurs sur 6,4 millions d’inscrits ont voté. Les mandats restants iront à des candidats indépendants, notamment issus de différents partis.
En juin 2024, Ilham Aliyev a dissous le Parlement et programmé des élections législatives anticipées au 1er septembre 2024. L’initiateur de la dissolution et de la convocation de nouvelles élections a été le parti au pouvoir, le Nouvel Azerbaïdjan.
La raison formelle de la dissolution était que l’Azerbaïdjan accueillera en novembre la 29ème session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), au cours de laquelle, comme indiqué dans l’appel, la présence des députés du nouveau une convocation est nécessaire.
Les médias du monde entier ont couvert les élections, qui étaient d’une importance historique – il s’agit des premières élections législatives organisées dans le pays depuis que l’Azerbaïdjan a repris le contrôle total du Karabakh l’année dernière. L’Azerbaïdjan a invité 200 observateurs internationaux qui surveillent les élections dans tout le pays, y compris dans les territoires libérés qui étaient sous occupation arménienne depuis 30 ans. Dans le même temps, la Commission électorale centrale a indiqué que 50 organisations participaient à des missions d’observation. Le plus grand contingent d’observateurs est celui de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Plus de 6,4 millions de personnes se sont inscrites sur les listes électorales.
