Automne 2023. Le 19 septembre rappelé dans l’histoire du Caucase du Sud comme le jour de la restauration de l’intégrité territoriale autrefois perdue. Plus précisément, la défaite des vestiges de l’activité terroriste.
L’Azerbaïdjan a annoncé le début de mesures antiterroristes locales au Karabakh dans le but de rétablir l’ordre constitutionnel et de mettre fin aux activités des groupes armés arméniens illégaux sur son territoire.
Les mesures visaient à éliminer les éléments terroristes parmi les groupes armés arméniens et à assurer le contrôle du territoire qui, selon le droit international, appartient à l’Azerbaïdjan.
La question du contrôle territorial
Guerre franco-prussienne : La guerre s’est terminée par un changement important des frontières : l’Alsace et la Lorraine ont été annexées par l’Allemagne, provoquant des tensions à long terme entre la France et l’Allemagne.
Le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan : c’est aussi une question de contrôle territorial. Pendant la Première Guerre du Karabakh, environ 20 % du territoire de l’Azerbaïdjan était occupé par l’Arménie, ce qui a entraîné des changements dans la situation géopolitique de la région.
Intervention internationale
Guerre franco-prussienne : Les alliances internationales et le soutien diplomatique ont été un facteur important. La guerre s’est terminée par l’intervention d’autres grandes puissances, ce qui a conduit à la création de l’Empire allemand et à un changement dans l’équilibre des pouvoirs en Europe.
Conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan : cela a également donné lieu à une intervention internationale, en particulier le rôle de la Russie, de la Turquie et d’autres parties régionales. Des négociations périodiques et des efforts diplomatiques sous les auspices de l’ONU et de l’OSCE ont tenté de résoudre le conflit, mais les résultats ont été limités. Les efforts du Groupe de Minsk de l’OSCE, créé en 1992 et coprésidé par la Russie, les États-Unis et la France, n’ont pas donné de résultats.
En 1993, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté quatre résolutions exigeant le retrait immédiat des troupes arméniennes de tous les territoires occupés de l’Azerbaïdjan. Cependant, l’Arménie a refusé de les mettre en œuvre et les résolutions sont restées uniquement sur papier.
L’Azerbaïdjan a depuis longtemps déclaré son intention de récupérer les territoires perdus dans les années 1990, tout comme la France l’a fait après 1871.
La Seconde Guerre du Karabakh de 44 jours en 2020, qui a débuté à la suite d’une autre provocation militaire arménienne, a considérablement modifié l’équilibre des pouvoirs dans la région et a conduit à une nouvelle réalité géopolitique. L’Azerbaïdjan a pu restaurer son intégrité territoriale en restituant sous contrôle les terres précédemment occupées.
Et les événements de septembre 2023 au Karabakh sont devenus un tournant dans l’histoire du conflit. L’Azerbaïdjan a effectivement achevé son processus pluriannuel de reprise du contrôle du Karabakh. Après avoir clos le sujet du séparatisme arménien sur son territoire, l’Azerbaïdjan a fait un grand pas vers la normalisation des relations avec l’Arménie et la signature d’un traité de paix.
Le 5 octobre 2023, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a signé la déclaration du sommet de la Communauté politique européenne à Grenade, dans laquelle il a reconnu l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan.
Le document indique que la superficie de l’Azerbaïdjan est de 86,6 mille kilomètres carrés, y compris le territoire du Karabakh.
« Les parties restent engagées dans tous les efforts visant à normaliser les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, fondées sur la reconnaissance mutuelle de la souveraineté, de l’inviolabilité des frontières et de l’intégrité territoriale de l’Arménie (29 800 km²) et de l’Azerbaïdjan (86 600 km²) », – noté dans la déclaration.