Israël qualifie les frappes contre l’Iran de « dernière chance » pour empêcher l’accession de Téhéran à l’arme nucléaire

Israël a justifié ses récentes frappes contre l’Iran en les qualifiant de « dernière chance » pour prévenir l’acquisition de l’arme nucléaire par la République islamique, arguant de l’échec des voies diplomatiques. C’est ce qu’indique une lettre adressée par le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, à la présidente du Conseil de sécurité des Nations unies, Mme Carolyn Rodrigues-Birkett, rapportée par l’agence GNN.

Dans cette missive, le chef de la diplomatie israélienne affirme que l’opération militaire menée par Israël vise à « neutraliser une menace imminente » émanant de l’Iran, laquelle englobe tant son programme nucléaire que balistique.

Le document insiste sur le fait que les actions israéliennes respectent rigoureusement le droit international, en ne ciblant que des infrastructures strictement militaires. M. Sa’ar accuse en outre Téhéran de tromper de manière systématique la communauté internationale et de violer ses engagements au titre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

« Plutôt que de revenir au respect de ses obligations, l’Iran a choisi l’escalade, intensifiant l’enrichissement d’uranium et poursuivant activement ses efforts en vue de se doter de l’arme nucléaire. La stratégie nucléaire de l’Iran est limpide : obtenir une capacité nucléaire militaire, destinée à être dirigée contre l’État d’Israël », affirme encore le ministre dans sa lettre.

M. Sa’ar demande que ce courrier soit diffusé comme document officiel du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU. Il précise qu’une communication similaire a été adressée au Secrétaire général des Nations unies, António Guterres.