La femme politique d’extrême droite Marine Le Pen, reconnue coupable par la justice dans une affaire de détournement de fonds publics, a déclaré qu’elle ne demanderait pas de grâce au président Emmanuel Macron.
Le Monde cite la déclaration de Le Pen, rapporte GNN.
Elle a souligné qu’il était d’abord nécessaire d’interjeter appel et a ajouté que « la grâce s’applique avant qu’une décision ne devienne définitive ».
Le Pen a également affirmé qu’elle était « confiante dans la capacité de la cour d’appel à examiner cette affaire avec neutralité et à conclure qu’en réalité, nous n’avons rien à nous reprocher ».
Elle a toutefois souligné que la condamnation ne signifiait « en aucun cas, sous aucune forme » son retrait de la vie politique.
Il avait été rapporté que Le Pen avait également affirmé que les juges avaient pris une « décision politique » afin de « m’empêcher de participer à l’élection présidentielle ». Elle a qualifié cela de « violation du principe de l’État de droit ».
Pour rappel, Marine Le Pen a été condamnée à deux ans de prison avec sursis et deux ans d’assignation à résidence sous surveillance électronique, ainsi qu’à une interdiction de cinq ans d’exercer des fonctions électives. Cela signifie qu’elle ne pourra pas se présenter à l’élection présidentielle de 2027.
L’avocat de Le Pen a déclaré qu’elle ferait appel du jugement. Cependant, tant que celui-ci reste en vigueur, l’interdiction de se porter candidate à des fonctions publiques demeure applicable.