Les dirigeants de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne ont publié une déclaration commune sur la situation au Proche-Orient, dans laquelle ils ont mis l’Iran en garde contre sa responsabilité dans l’escalade dans la région. La déclaration des dirigeants des trois pays a été publiée sur le site Internet du gouvernement britannique.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont déclaré qu’ils étaient d’accord avec les États-Unis, l’Égypte et le Qatar sur le fait « qu’il ne peut y avoir plus de retard » dans la reprise des négociations entre Israël et le Hamas.
« Nous travaillons avec toutes les parties pour éviter une escalade et ferons tout notre possible pour réduire les tensions et trouver un chemin vers la stabilité. Les combats doivent cesser maintenant et tous les otages encore détenus par le Hamas doivent être libérés », indique le communiqué.
Starmer, Scholz et Macron ont également appelé l’Iran et ses alliés à « s’abstenir de toute attaque susceptible d’aggraver davantage les tensions régionales et de compromettre la capacité de négocier un cessez-le-feu et la libération des otages ».
« Ils seront tenus responsables des actions qui compromettent cette opportunité de paix et de stabilité. Aucun pays ou nation ne bénéficiera d’une nouvelle escalade au Proche-Orient », ont conclu les dirigeants britanniques, français et allemands.
Le 9 août, Reuters a écrit que les dirigeants des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar avaient appelé Israël et le Hamas à se rencontrer le 15 août pour finaliser un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Israël a ensuite accepté de négocier un cessez-le-feu avec le Hamas et la libération des otages.