La Francophonie à la COP29 : Comment les femmes francophones changent-elles les négociations sur le climat ? Exclusif

Les événements clés organisés par divers représentants se poursuivent en marge de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29). Dans une interview exclusive avec GNN, le Responsable des Communications de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable, Yves Testet, a fait part de ses impressions.
« C’est toujours un moment important pour nous, car chaque année, nous représentons les intérêts de nombreux pays, auxquels nous apportons notre soutien et montrons la voie dans le domaine du développement durable. Notre pavillon est un espace d’échange d’expériences, où des organisations non gouvernementales, des représentants de différents pays et des spécialistes peuvent partager leurs approches et solutions sur les questions de climat et de durabilité.
Yves Testet a souligné la particularité du pavillon : « C’est le seul endroit de la COP29 où l’on peut communiquer exclusivement en français. C’est un point important, puisque la communauté francophone est assez nombreuse et que notre pavillon a reçu de nombreux visiteurs. Cela confirme combien notre présence est nécessaire en tant que pavillon francophone dans ce contexte mondial où l’anglais est dominant. Nous assurons une présence importante et irremplaçable qui soutient les valeurs de multilinguisme et d’inclusion.
L’une des initiatives clés de la Francophonie à la COP29 est de soutenir la participation des femmes francophones aux négociations climatiques. La Francophonie travaille activement à élargir les opportunités pour les femmes des petits pays, en leur fournissant des plateformes pour influencer les décisions climatiques mondiales et en garantissant leur participation aux discussions importantes.
« Notre soutien permet à ces femmes d’occuper des postes importants dans le processus de négociation, ce qui constitue certainement une étape importante vers l’inclusion et l’égalité. Nous sommes fiers que de nombreuses négociatrices francophones s’impliquent désormais activement dans la résolution des enjeux climatiques mondiaux. C’est notre réussite », a conclu le participant à la COP29.