La leader informelle du mouvement populiste de droite « Rassemblement National », Marine Le Pen, a déclaré que la France devait adopter la position stricte du président américain Donald Trump envers les pays qui refusent d’accepter les déportés, citant sa pression sur la Colombie comme modèle pour Paris dans ses relations avec l’Algérie.
Elle a déclaré cela dans une interview avec les médias français, citée par Reuters, écrit GNN.
Le Pen a affirmé que la France devrait adopter une position plus agressive envers l’ex-colonie algérienne, en imitant la stratégie de Trump vis-à-vis de la Colombie.
Comme on le sait, Trump avait menacé d’imposer des tarifs et des sanctions écrasantes contre la Colombie si elle ne reprenait pas les déportés, ce qui a conduit à un accord pour éviter une guerre commerciale.
« Je ferais exactement ce que Donald Trump a fait avec la Colombie », a-t-elle déclaré, en soulignant qu’elle bloquerait tous les transferts d’argent vers l’Algérie et suspendrait la délivrance de visas aux Algériens et à leurs dirigeants politiques, si l’Algérie refusait de coopérer.
« Il existe des mesures de rétorsion qui sont tout à fait naturelles. Pourquoi montrons-nous une telle faiblesse envers les pays qui nous crachent au visage matin, midi et soir ? », a-t-elle déclaré.
Le Pen a également affirmé qu’elle avait été frappée par les premiers jours de Trump à la Maison Blanche.
« Il a pris des engagements, et dès les premiers jours, il est venu dire au peuple américain : « Vous m’avez choisi pour cela, et je vais le faire ». Nous ne ressentons plus cela en France depuis longtemps » », a-t-elle ajouté.
Dans ce contexte, il convient de noter que le 29 janvier, Trump a ordonné d’étendre « à pleine capacité » le Centre de gestion des opérations migratoires à la base navale de Guantanamo. Il souhaite y placer « des criminels illégaux qui menacent le peuple américain ».
Le 29 janvier, l’Allemagne a adopté la proposition de lutte contre la migration illégale, présentée par le leader du bloc conservateur d’opposition CDU/CSU, Friedrich Merz.
Cela est survenu après une attaque au couteau en Bavière, commise par un homme de 28 ans originaire d’Afghanistan, résidant dans un centre pour réfugiés et ayant des problèmes de santé mentale.
