Le secrétaire général de l’OTAN nouvellement élu a discuté avec Zelensky du « plan de victoire pour l’Ukraine »

Jeudi 3 octobre, le secrétaire général de l’OTAN s’est rendu dans la capitale ukrainienne. Il s’agissait du premier voyage officiel de Mark Rutte depuis son entrée en fonction.

Il a assuré le président ukrainien du soutien continu de l’alliance à Kiev, qui s’oppose à la Russie. Le nouveau chef de l’OTAN s’est engagé à intensifier son soutien à un pays resté sur la défensive dans ses régions orientales pendant une grande partie de l’année.

Lorsqu’il a pris ses fonctions mardi, Rutte s’est dit confiant dans sa capacité à travailler avec celui qui sera élu en novembre président des États-Unis, le membre le plus puissant de l’Alliance.

Vladimir Zelensky a déclaré à son tour avoir discuté avec Rutte des éléments du « plan de victoire de l’Ukraine » avant la réunion de l’OTAN sur la base aérienne de Ramstein, qui aura lieu la semaine prochaine. L’Allemagne réunira les dirigeants de la défense de plus de 50 pays partenaires, qui se réuniront régulièrement pour coordonner l’assistance militaire.

Rutte et Zelensky ont également discuté de la situation sur le champ de bataille et des besoins spécifiques des unités militaires ukrainiennes. Dans son discours de jeudi soir, le président ukrainien Vladimir a de nouveau appelé à la coopération dans la lutte contre la menace aérienne.

«Nous constatons que l’une des principales raisons du manque de sécurité dans le ciel ukrainien et, en particulier, à proximité des frontières de l’OTAN, nos voisins, est l’absence de décisions sur les opérations et la défense communes. Ce qui fonctionne dans le ciel du Proche-Orient et contribue à la défense d’Israël peut fonctionner avec autant de succès dans le ciel de notre partie de l’Europe – en Ukraine – en aidant à sauver des vies », a déclaré le président.

Zelensky a souligné que les récentes mesures prises par l’alliance « jettent un pont vers l’adhésion à l’OTAN » pour l’Ukraine, notamment 40 milliards d’euros d’aide financière, des accords de sécurité bilatéraux entre alliés et la formation d’un nouveau commandement de l’OTAN pour coordonner l’aide et la formation.