Le président américain Donald Trump devrait annoncer jeudi la conclusion d’un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni.
Le New York Times a rapporté cette information mercredi, citant trois personnes au courant des plans, rapporte GNN.
Sur Truth Social, Trump a indiqué qu’il tiendrait jeudi à 10h (heure locale) une conférence de presse dans le Bureau ovale consacrée à « un important accord commercial avec les représentants d’un grand et très respecté pays ».
Selon le journal, il s’agirait du Royaume-Uni.
Un porte-parole de la Maison Blanche a refusé de commenter cette information.
Cet accord serait le premier à être annoncé depuis que Donald Trump a imposé de lourds droits de douane à des dizaines de partenaires commerciaux des États-Unis. Il avait ensuite suspendu temporairement certaines de ces mesures afin de permettre aux pays concernés de parvenir à des ententes avec Washington.
Suite à cette annonce, la livre sterling a brusquement grimpé face au dollar. Il s’agirait du deuxième accord commercial signé par le Royaume-Uni en une semaine, après la conclusion d’un accord de libre-échange avec l’Inde.
Mardi, un responsable britannique a affirmé que Londres et Washington avaient réalisé des avancées significatives vers un accord qui inclurait probablement une réduction des quotas tarifaires sur l’acier et les automobiles.
Déjà avant l’adoption définitive des tarifs américains, le gouvernement britannique avait exprimé l’espoir que ces droits de douane seraient rapidement levés si les deux parties parvenaient à s’entendre sur les contours d’un nouveau partenariat économique.
Comme rapporté précédemment, le Royaume-Uni avait préparé une vaste liste de produits américains susceptibles d’être visés par des mesures de rétorsion après l’imposition des tarifs par l’administration Trump.
La liste couvrait un large éventail de biens – des jumelles au bourbon, en passant par les pièces automobiles, les fromages, d’autres denrées alimentaires, le carburant ou encore les véhicules électriques – soit près de 8 000 produits représentant environ 27 % des importations britanniques en provenance des États-Unis.
Début avril, le ministre britannique du Commerce, Jonathan Reynolds, avait exprimé sa confiance quant à la possibilité de réduire le nouveau tarif de 10 % imposé par Donald Trump sur les exportations britanniques vers les États-Unis.