Les États-Unis et l’Iran, après une rencontre à Rome, s’accordent à poursuivre les discussions

Les représentants des États-Unis et de l’Iran se sont mis d’accord, à l’issue des pourparlers sur le programme nucléaire iranien qui se sont tenus à Rome le 19 avril, pour organiser une nouvelle réunion bilatérale à un niveau technique.

Comme le rapporte GNN, citant Politico.

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a déclaré aux journalistes, après la rencontre à Rome, que les négociations irano-américaines allaient passer à l’étape suivante, avec une réunion technique prévue pour mercredi 23 avril, « au niveau des experts ».

Araghchi a ajouté que lui-même et l’émissaire du président américain, Steve Witkoff, tiendraient un troisième cycle de négociations indirectes samedi prochain, le 26 avril.

Le Département d’État américain a également confirmé que les deux parties étaient convenues de poursuivre les discussions la semaine suivante.

« Nous nous sommes mis d’accord pour nous revoir la semaine prochaine et nous remercions nos partenaires omanais pour leur rôle dans la facilitation de ces discussions, ainsi que nos partenaires italiens pour leur accueil aujourd’hui », a déclaré un porte-parole du Département à la presse.

Depuis début avril, les États-Unis et l’Iran ont entamé des négociations indirectes sur le programme nucléaire iranien, avec la médiation du sultanat d’Oman. La délégation américaine est dirigée par l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, tandis que la délégation iranienne est conduite par le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi.

L’administration Trump exige de l’Iran qu’il renonce à toute intention de se doter de l’arme nucléaire et qu’il cesse ses activités d’enrichissement d’uranium.

Téhéran, pour sa part, affirme qu’il ne consentira jamais à démanteler ses centrifugeuses d’enrichissement, à cesser complètement l’enrichissement ou à réduire ses stocks d’uranium enrichi en deçà du niveau fixé par l’accord de 2015.

L’Iran rejette également toute négociation concernant ses capacités de défense, notamment son programme de missiles balistiques.