La proposition américaine de cessez-le-feu et de libération des otages détenus dans la bande de Gaza pourrait permettre aux États-Unis, au Qatar et à l’Égypte, qui jouent le rôle de médiateurs dans les négociations, de faire pression sur le Hamas pour qu’il parvienne à un accord.
Selon GNN, cela a été rapporté par le journal The Times of Israel.
Cette proposition américaine ne prévoit pas le maintien d’une présence israélienne le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte ni la création d’un mécanisme au centre de Gaza pour empêcher le retour des forces armées du Hamas au nord de la bande, ce sur quoi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a cessé d’insister.
Le journal note que les négociations avec la participation des États-Unis et d’Israël se poursuivront dimanche au Caire. Netanyahu devrait également s’entretenir avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, dont l’arrivée est prévue en Israël le dimanche 18 août.
« Ce n’est que si Israël et les États-Unis parviennent à s’entendre sur ces deux questions clés que l’Égypte et le Qatar pourront forcer le Hamas à accepter un accord. Le Hamas a clairement indiqué qu’il n’accepterait pas un accord qui préserverait ces deux exigences israéliennes », indique le rapport.
Dans un communiqué publié samedi soir, le bureau de Netanyahu a déclaré que les négociateurs israéliens l’avaient informé des progrès des négociations de Doha et « avaient exprimé un optimisme prudent quant à la possibilité de parvenir à un accord », car la proposition américaine « contient des éléments acceptables pour Israël ».
« Nous devons espérer qu’une forte pression exercée par les Etats-Unis et les médiateurs sur le Hamas conduira à l’élimination des désaccords avec la proposition américaine et permettra une avancée dans les contacts », indique le communiqué.