Les médias révèlent les détails probables du « plan de paix » de Trump concernant le contrôle du cessez-le-feu

Dans le cadre du « plan de paix » du président américain Donald Trump, une idée est en discussion concernant le contrôle du cessez-le-feu, qui serait exercé par une commission conjointe composée de représentants de l’Ukraine, de la Russie et d’un État non membre de l’OTAN.

Le New York Post en a été informé, écrit GNN.

Bien que les détails de l’« accord de paix » ne soient pas encore définis, un haut responsable de l’administration a déclaré au journal qu’ils pourraient inclure le déploiement de forces européennes en Ukraine si un cessez-le-feu est conclu.

« Le plus difficile, c’est de déterminer à quoi ressembleront les forces de sécurité – nous les appelons les forces de stabilité », a déclaré le responsable.

« Les forces de stabilité font partie des garanties de sécurité souhaitées par les Ukrainiens, et nous espérons qu’ils les obtiendront », a-t-il ajouté.

La création d’une force distincte chargée de surveiller le cessez-le-feu est également à l’étude ; elle prendrait la forme d’une « commission conjointe » composée de Russes, d’Ukrainiens et d’un troisième pays non membre de l’OTAN. Une telle mission devrait surveiller la ligne de front afin de s’assurer que les deux parties ont déposé les armes.

Selon le responsable, les États-Unis pourraient également être impliqués – non pas avec des « bottes sur le terrain », mais en tant que puissance financière, aux côtés d’un pays tiers.

La proposition de Trump pourrait également inclure la reconnaissance par les États-Unis de la Crimée ukrainienne comme territoire russe, a rapporté dimanche le Wall Street Journal.

Bien que The New York Post précise qu’il n’a pas pu vérifier ces informations de manière indépendante, un haut responsable de l’administration Trump a déclaré vendredi que Kiev, lors des négociations avec la délégation américaine la semaine dernière, s’était montré particulièrement préoccupé par la partie « terrestre » de l’accord, faisant référence à la reconnaissance des zones de l’Ukraine occupées par la Russie comme territoire souverain de la Fédération de Russie.

Le responsable a affirmé que l’Ukraine semblait « prête à renoncer à 20 % de son territoire », si cela est considéré comme une reconnaissance « de facto » et non « de jure ».

« De facto signifie que nous reconnaissons que les Russes occupent cette terre, mais nous ne disons pas que (l’Ukraine) va y renoncer pour toujours. De jure signifie que nous reconnaissons que (les Russes) s’approprient cette terre, et que nous ne la reverrons jamais », a précisé le responsable.

Le président Trump a déclaré lundi qu’il dévoilerait cette semaine le contenu du « plan de paix » qu’il propose pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

Une réunion se tiendra à Londres le 23 avril, où les États-Unis, l’Ukraine et ses alliés européens discuteront des étapes vers un cessez-le-feu dans la guerre russo-ukrainienne.

La délégation ukrainienne comprendra le chef du Bureau du président Andriy Yermak, le ministre de la Défense Rustem Oumerov, le ministre des Affaires étrangères Andriy Sybiha, ainsi que le vice-chef du Bureau du président Pavlo Palisa.