Lors d’une réunion lundi, les ministres des Affaires étrangères de l’UE envisagent de décider d’un nouvel ensemble de sanctions contre les organisations iraniennes et russes.
C’est ce qu’a rapporté la publication européenne Politico, citant des sources parmi les diplomates de l’UE, rapporte GNN.
Selon leurs informations, de nouvelles sanctions seront dirigées contre les entreprises iraniennes qui seraient impliquées dans « l’envoi d’armes vers d’autres pays de la région, ainsi qu’en Russie ». Il est probable que les mesures restrictives affecteront également les compagnies aériennes iraniennes. En outre, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE envisagent de discuter de la lutte contre le contournement des sanctions et pourraient décider d’introduire des mesures restrictives contre des organisations russes anonymes prétendument impliquées dans les « actions déstabilisatrices » de Moscou dans d’autres pays.
Le 8 octobre, le Conseil de l’UE a adopté un nouveau mécanisme de mesures prohibitives, qui sera dirigé contre certaines « actions déstabilisatrices » de la Fédération de Russie à l’étranger. Les décisions sur ce qui constitue des « actions hybrides » et des « interventions » seront prises uniquement par le Conseil de l’UE, sur proposition des membres de l’UE ou de son service de politique étrangère. Le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a cité dans une déclaration distincte une liste d’ « actions hybrides » dont Bruxelles accuse Moscou : cyberattaques, manipulation de l’information, ingérence électorale, incendie criminel, vandalisme et sabotage, y compris sur les infrastructures critiques, instrumentalisation de la migration à des fins subversives. Borrell affirme également que la Russie perturbe les « communications par satellite » des pays de l’OTAN, leur espace aérien et mène des attaques contre des individus dans l’UE.