L’UE prolonge d’un an ses sanctions liées à l’annexion de la Crimée et de Sébastopol par la Russie

Le Conseil de l’Union européenne a officiellement annoncé, lundi, la prolongation pour une année supplémentaire des sanctions imposées en réponse à l’annexion illégale de la Crimée et de Sébastopol par la Russie, rapporte GNN.

Ces sanctions, en vigueur depuis juin 2014, comprennent notamment l’interdiction d’importer dans l’UE des produits en provenance des territoires annexés illégalement, ainsi que l’interdiction d’investissements dans les infrastructures et les services financiers, sans oublier l’interdiction de fournir des services touristiques dans ces régions.

Par ailleurs, l’exportation de certains biens et technologies à destination des entreprises criméennes ou destinées à être utilisées en Crimée, notamment dans les secteurs des transports, des télécommunications et de l’énergie, est également prohibée. Les restrictions couvrent également la fourniture d’équipements destinés à l’exploration et à l’exploitation des ressources pétrolières, gazières et minérales.

L’Union européenne a réaffirmé sa ferme opposition à cette annexion qu’elle considère comme une violation flagrante du droit international. Bruxelles a insisté sur le fait que cette prise de contrôle est contraire aux principes fondamentaux qui régissent la communauté internationale.

Dans sa déclaration, le Conseil de l’UE souligne qu’à partir de 2022, la Russie a encore aggravé cette violation en lançant une guerre non provoquée et injustifiée contre l’Ukraine, portant atteinte à sa souveraineté et à son intégrité territoriale.

Par ailleurs, l’UE prépare actuellement son 18e paquet de sanctions contre la Russie en réponse à son invasion à grande échelle de l’Ukraine. Parmi les mesures envisagées figure la réduction du plafond du prix du pétrole russe, de 60 à 45 dollars le baril.

Toutefois, il apparaît que l’Union européenne ne prendra pas l’initiative de baisser seule ce plafond, en raison du probable manque de soutien de la part du G7 sur cette proposition.

La Commission européenne a par ailleurs suggéré d’inclure dans ce 18e paquet des sanctions additionnelles à l’encontre de la Biélorussie, ainsi que des mesures ciblant les logiciels utilisés par les banques russes.