L’annonce par l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (OMIESC) de la nomination de la ville de Choucha en Azerbaïdjan comme « Capitale culturelle du monde islamique » a été largement relayée dans la presse.
Comme le rapporte GNN en référence au site Web canadien www.thej.ca.
L’article intitulé « Choucha : la capitale culturelle du monde islamique » note que Choucha a commencé son parcours historique en tant que ville fondée pendant le khanat du Karabakh, centre de culture et de commerce, connue dans des pays lointains pour les industries de la soie et du tapis qui s’y sont développées. Au XVIIIe siècle, la ville était la capitale du Karabakh. Durant cette période, la ville s’est développée et s’est épanouie culturellement ; elle est devenue la patrie de nombreux poètes, écrivains, musiciens et artistes.
On rapporte qu’à la fin du XIXe siècle, Choucha était déjà considérée comme le centre musical et culturel du Caucase. La ville était connue comme le « Temple des Arts du Caucase », le « Petit Paris » et la « Maison de la musique azerbaïdjanaise ».
Il est à noter que le nombre de poètes et d’artistes qui ont grandi et reçu une éducation dans la ville de Choucha est incalculable. En voici quelques-uns : Kasim bey Zakir (poète), Najaf bey Vezirov (écrivain et dramaturge), Abdurragim bey Hagverdiyev (dramaturge), Bulbul (chanteur d’opéra, fondateur de l’art vocal en Azerbaïdjan), Mirza Sadig (musicien), Uzeyir Hajibeyov , etc. C’est à leur époque (XIXe siècle) que furent posées les bases de l’enseignement musical professionnel dans la ville.