Opération spéciale: le plus grand échange de prisonniers entre la Russie et l’Occident

Le plus grand échange de prisonniers de l’histoire des relations entre Moscou et Washington a eu lieu à l’aéroport d’Ankara: 24 personnes y ont participé (au total, 26 personnes figurent sur les listes d’échange, mais 2 d’entre elles sont des enfants, membres de la famille d’autres accusés).

La partie russe a remis 16 personnes à la partie américaine (ce groupe comprenait des citoyens américains, des doubles citoyens et des Russes), et aux États-Unis et à d’autres pays occidentaux – 8 personnes (dont deux mineurs -10, tous sont citoyens de la Fédération de Russie). L’Allemagne et la Biélorussie ont également participé à l’accord. La Norvège, la Pologne et la Slovénie étaient également impliquées.

Jusqu’au dernier moment, les autorités russes et américaines ont refusé de confirmer ou réfuter un accord en préparation, qui s’est toutefois manifesté par le mouvement soudain d’un certain nombre de prisonniers bien connus des colonies vers une direction inconnue. Parallèlement, depuis jeudi matin, des observateurs utilisent des services de localisation pour surveiller plusieurs avions des gouvernements russe et américain où pourraient se trouver les participants à l’échange.

Le fait que l’échange ait finalement eu lieu à l’aéroport d’Ankara a été rapporté pour la première fois par l’agence turque Ihlas Haber Ajans, précisant que l’échange de prisonniers a été effectué sous la coordination des services de renseignement turcs.

Auparavant, le Kremlin et d’autres départements russes avaient déclaré que les autorités russes faisaient tout leur possible pour renvoyer dans leur pays les Russes arrêtés dans d’autres pays.

L’administration du président américain Joe Biden a également souligné à plusieurs reprises que la libération des Américains arrêtés en Russie était une priorité pour la Maison Blanche.

En outre, Politico a qualifié l’échange de «cadeau» pour les démocrates avant les élections présidentielles américaines de novembre. Dans le même temps, le journal affirme que si le républicain Donald Trump gagnait, il serait probablement plus difficile pour Moscou de parvenir à un accord avec Washington.